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 Diabolique

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4 participants
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Zolrich
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Zolrich


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MessageSujet: Diabolique   Diabolique EmptyVen 16 Mar - 15:27

..cest encore moi....et oui jadore ecrire...et je veux bien vous montrer mon nv livre...(du jamais vu) mais fau pas avoir peur du Diable...

bon jy vais...
Diabolique

Un regard sur la route, cette petite fille allait bientôt s'endormir. Il devait être 11 heures, le soleil tapait fort sur le toit de la Fiat noir. La petite avait des grands yeux verts et des longs cheveux noirs. Elle fixait cette bande blanche qui les suivait depuis leur départ. De temps à autre elle suivait un autre chemin et revenait. Son père conduisait depuis maintenant quatre heures. Sa mère tentait de donner à son petit frère un biscuit. Son petit frère, il devait avoir trois ans. Et elle six. Elle portait une robe jaune avec des grandes fleurs bleues. Un nuage passa devant le soleil. Il n'y avait pas beaucoup de personne qui roulait à ce moment. Elle avait faim. Et elle demanda à sa mère un biscuit. Elle le lui tendit. Comme elle n'arrivait pas l'attraper, elle décrocha sa ceinture et pris le biscuit. Sa mère ramena son bras vers elle et fit tomber une bouteille d'eau. Le père baissa les yeux un court instant. Et au moment où il les releva, un camion percuta la voiture. Le choque fut si violent que la petite éjecta par la portière qui venait d'être arrachée. La voiture fut roulée sur elle-même sous le poids du camion. Puis les deux véhicules prirent feu jusqu'à exploser. La petite fille avait roulé sur la route jusque dans la barrière. Sous le choque elle aurait dû mourir. Même la barrière s'était pliée sous le choque. Mais l'enfant m'avait rien. Rien sauf une grosse cicatrice sur la joue. Elle était juste endormie. Personne ne sait vraiment ce qui c'était passé à cet instant. Certains disent qu'elle avait été sauvée par Dieu, d'autre qu'elle était plus résistante que toutes autres personnes mais aucune de ses suppositions semblaient vraies. Mais une d'entre elle persistait dans la pensée de tout le monde. Elle troublait chaque personne. Et si Satan…

Chapitre 1

- Je sais patron que vous êtes en colère mais je vous en supplies, arrêtez de tout casser. Le bel homme se tourna vers son sujet. Une grosse cape rouge sang tourna autour de son corps. Il posa ses yeux bruns sur l’homme tremblant et leva sa main pâle sur laquelle résidaient trois grosses griffures rouges, sanguinolentes. Il ne dit rien, son regard suffit pour que l’homme explose en sanglot. Les yeux posés sur son servant il baissa sa main et partit d’un pas étrangement lent vers son trône noir orné de sang. Ses cheveux étaient noirs, raide sans reflet. Il était d’une beauté impressionnante. Ses joues étrangement bien marquées. Ses lèvres fines, très bien dessinées, rouges, comme si le sang ruisselait indéfiniment sur sa bouche. Ses yeux bruns, profonds, on pouvait y voir comme des lignes vertes, mais son regard était si indifférent. Comme si rien ne pouvait le blesser, rien ne pouvait l’atteindre, ni peine, ni amour, ni haine. Pourtant il venait de s’énerver, il avait détruit autour de lui des tables, des chaises, et milliers d’âmes. Une femme entra, blonde, légèrement apeurée mais ne le montrait pas.
- Patron, la nuit tombe. Votre calèche est prête. Il se leva, lentement. Sa lenteur semblait presque irréelle. On aurait dit qu’il avait tellement de temps à perdre. Il ne baissait jamais les yeux sur le sol. Il fixait toujours les gens dans les yeux. Il posa son regard sur la femme qui tressaillit. Puis il continua son chemin avec toujours cette lenteur. Il sortit de l’immense bâtiment gris. Marchait sur un chemin de gravier, entre un torrent de lave et un chien hurlant de ses trois gueule. Il leva sa main et posa ses yeux profonds sur le chien qui se tut. Il entra dans une calèche tirée par des créatures sans nom. Elles étaient laides. On aurait dit des verres géants munis de pattes décharnes. Des bêtes aussi immondes que mauvaises. La première qui, comme pour les cheveux, devait diriger ses confrères, poussa un hurlement rauque à l’instant où le beau seigneur entra dans la calèche. Le serf du bel homme tremblait encore quant il arriva. Il balbutia tellement que l’on eut de la peine à le comprendre :
- Patron, nous sommes tous avec vous. Nous espérons que vous allez retrouver la fille. Le maître ne répondit pas et la calèche partit sur un chemin de pierre, de sable et de lave qui venait de se former sous les roues de la charrette menant à la surface. Il jaillit dans une forêt sombre. Il devait être 21 heures, on était en plein été. La calèche avait jaillit comme une balle de fusil. Elle atterrit dans un tas de boue sèche dans un bruit sourd. Le seigneur posa son pied hors de la majestueuse calèche. Il jeta un regard noir autour de lui et le chariot disparu.
Elle avait maintenant seize ans. Si belle jeune fille, noiraude, seule cette grosse cicatrice traversant sa joue semblait jurer avec sa beauté. Elle sortait de la douche, le linge blanc sur son corps pâle. Son oncle lui passa à côté sans dire un mot. Elle entra dans sa chambre. Un lourd rideau noir coupait les rayons du soleil. En ouvrant son armoire, David entra dans la chambre. David était le copain de son oncle. Il avait des yeux bleu et pas de cheveux.
- Dit-moi ma puce, tu ne pourrais pas te dépêcher un peu ? Tes cours commencer dans cinq minutes. La fille resta stoïque, pas un geste, pas un mouvement.
- Tu veux savoir ? Je n’ai aucune envie d’aller dans cette école bourrée de couillons. David fixa la jeune fille et lui dit :
- Je ne t'attendrais pas! Si tu n'es pas prête dans trois minutes, je pars sans toi !
- Et bien tu n'as pas besoin de m'attendre plus longtemps, je ne serais pas prête ! Elle se tourna et sans se soucier de la présence de David laissa tomber son linge sur ses chevilles. David leva les yeux au ciel et sortit de la chambre. Devant son miroir, elle fixait la belle jeune fille qu'elle était malgré la grosse cicatrice. Elle enfila un pantalon très large noir et un top gris très foncé. Elle mis ses talon noirs, sa veste et pris son sac. Elle jeta un coup de brosse dans ses cheveux noirs qui venaient d'être séchés. En ouvrant la porte, elle se trouva face à face avec son oncle, Nicolas.
- David est déjà parti. Tu vas encore être en retard ! Nicolas avait, comme elle, des cheveux foncés et des yeux clairs. Elle lui passa à côté sans même lui adresser un regard. Une fois la porte passée, sans tourner les yeux vers lui elle lança :
- De toute façon ils ne voient même pas que je suis là. Elle claqua la porte derrière elle et partit sur le chemin gris et froid. Sur sa gauche son jardin s'étendait dans un fin rayon de soleil. Sur l'autoroute, à sa droite, un bouchon faisait hurler les klaxons. Elle tourna dans la rue Loulou Schmidt et marchait le long des jardins. Un chat se jeta dans se pieds, il était roux. Elle se dit qu'après tout elle avait déjà dix minutes de retard et que cinq de plus ne lui ferais pas de mal. Elle se baissa vers le chat et passa sa main blanche sur son pelage doux. Un sourire qui lui était rare se dessina sur ses lèvres. Puis le chat s'en alla, passant son chemin sans un regard. Elle releva les yeux, puis tout son corps s'éleva dans la faible lumière de janvier. Continuant son chemin elle partit dans ses pensées. On lui avait souvent demander se qu'elle envisageait de faire plus tard. Et elle avait toujours répondu qu'elle n'avait rien envie de faire. Pour elle ce monde n'avait aucune valeur. Elle rentrait chez elle et elle avait deux hommes qui lui tendaient les bras mais jamais elle ne verra une femme. Elle ne peut se confier qu'a un squelette en bois ou au ciel. Tout pleins de questions se bousculaient dans sa tête. Les yeux plongés sur le bout de ses bottes, elle suivait chemin qu'elles lui désignaient. Elle marchait sur un trottoir de gravier. Puis descendis sur la route. Elle était près d'un mur, elle avait la main posée sur des briques de roc gris. Soudain elle se stoppa. Bientôt il y aurait les examens, puis il faudra qu'elle se décide. Soudain sa voix basse retentit contre les rocs :
- Mais quoi ? Elle ne savait toujours pas ce qu'elle voulait être. Infirmière? Aider les gens, leurs sauver la vie ? Elle détestait voir les gens. Comme les gens détestaient la voir. Prof ? Même problème. Soudain une idée lui vint. Elle secoua la tête comme si son idée était totalement stupide. Puis elle se réveilla soudain. Elle n'était pas du tout du bon côté. Chanel c'était dans l'autre direction. Elle était devant le mur du Banc Vert. Elle leva les yeux comme pour demander pourquoi elle était venue là mais elle eut une étrange surprise.
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MessageSujet: Re: Diabolique   Diabolique EmptyVen 16 Mar - 15:29

Wow... Atta je voudrai bien lire tout ca mais je dois bientot aller a l école... cooooooooooooooooooooooooooool...


dsl
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Zolrich
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MessageSujet: Re: Diabolique   Diabolique EmptyVen 16 Mar - 21:52

...cest pas grave....(si tu ratte les cours...cest pas pour ce cher Furby que tu va tinqiété....enfin...sauf si tu as....O.o)

mais tu peu le lire plus tard, il va pas sen allé, lui il ne va pas claquer....................

on ne detruit pas les perfexion...^^
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Tifa
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MessageSujet: Re: Diabolique   Diabolique EmptyDim 18 Mar - 15:58

Wouah c'est un chef d'oeuvre ton histoire vivement la suite!
tu as du mettre longtemsp a trouver tout ça non ?
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Zolrich
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MessageSujet: Re: Diabolique   Diabolique EmptyDim 18 Mar - 16:05

heu...deux heures et demi pour toucher chaque touche... non au faites jai mis une nuit pcq au depard cest un cauchemard...(je suis pas derange pas besoin dappeler un psy...)

ok la suite...

Le beau seigneur marchait sur une petite route grise, entre les jardins et les maisonnettes. Sa grosse cape étouffante roulait derrière ses pas d'une lenteur extrême. Bien que ses pas aient été lents, il avait l'air bien décidé. Il débouche sur une route. Une jeune femme arriva en pleur en courant. Elle paru surprise quant elle vit le bel homme devant elle. Elle garda les yeux un instant dans ceux du maître puis baissa son regard. Elle voulu le contourner mais il lui attrapa le bras. Il approcha son visage de celui mouillé de la femme, lui murmura quelque chose et la terreur surgit dans les yeux de la rouquine. Elle voulu faire un pas en arrière pour lui échapper mais il la retint. Sur sa main, les trois griffures semblaient briller. Il attrapa la fille par le col de sa veste. Elle hurlait. Mais personne ne semblait l'entendre. Elle pleurait mais personne ne lui tendait la main. Juste cet homme, noir, mauvais. Il la fit giclé d'un revers de main. La pauvre femme s'écrasa sur le mur de pierre, comme s'il provoquait une attraction. Ses cris avaient cessés, comme si elle était si horrifiée par le pouvoir de se beau seigneur. Lentement, ses pieds se décollèrent du sol et la femme, collée au mur, se remis à hurler. Le maître posa un doigt sur sa bouche et la fille se tut. Soudain, un arbuste se déracina dans un des petits jardins et éjecta vers l'homme comme un chien venant à son maître. Il posa la main sur le tronc. La terreur de la femme pouvait se sentir. Puis, l'arbre sur jeta sur elle comme une furie. Il se divisa en milliers de petit pieux en s'enfonça doucement dans la chaire chaude de cette fille. Son cri déchira l'air mais le seigneur ne broncha pas. Il gardait ses yeux bruns sur le visage tordu de douleur de la jeune femme. Il lui fallut quelque instant pour que sa vie se sépare de son corps. Mais ses quelques secondes ne furent que peur et douleur. Une douleur intense dans chacun de ses membres, comme si on déchirait son corps comme du papier. Le maître regarda encore un tout petit moment le corps encore tiède de la fille et détourna les yeux. Il redescendit poser les pieds sur le béton gris. Il était seul dans cette petite rue. Et personne ne semblait avoir entendu la femme hurler. Il marcha dans la rue errant comme un chien ne sachant où aller. Il scrutait le moindre mouvement du vent. Puis il s'assit sur un banc devant un terrain de foot. Il regardait l'immense ciel avec un air de dégoût. Puis un léger sourire se dessina sur ses lèvres rouges. Sa peau pâle suivit le mouvement de sa bouche et s'étira. On aurait cru qu'elle allait craqueler. Il essuya sur sa main les quatre cicatrices rougeoyantes.
Sous ses yeux, des feuilles de lierre rouge descendaient sur un corps blanc. La jeune femme était empalée par des centaines de pieux devenus pourpre. Le lierre avait été recouvert d'une fine pellicule de sang. Les cheveux roux de la femme étaient recouverts de gouttelette de sang. La fille sortit son téléphone. Elle n'avait l'air ni choqué ni même abasourdie par l'image qui était sous ses yeux. Elle s'approcha du mur. N'arrivant pas à atteindre la femme, elle posa son sac et tenta l'escalader les rocs. Elle arriva avec peine en haut. En posant les yeux sur le visage de la femme elle pu voir un petit tatouage. Une rose blanche, d'une luminosité éclatante. Ce n'était pourtant qu'un dessin mais on aurait pu croire que le rose était posé sur la peau de la femme. Cinq petites feuilles vertes pendaient de la fleur. Mais le signe était à l'envers. La rose avait la tête en bas. Comme si elle poussait en direction de la terre. Sa tige avait une couleur rouge, deux sortes de piquants résidaient sur la tige juste avant deux triangles à angle cassés. Toujours dans la même couleur, deux anneaux toujours très régulier menaient à deux longue barres sur lesquelles deux anneaux logeaient. La fille se jeta en bas du mur. En atterrissant, elle sortit son téléphone de son sac. Elle composa un court numéro.
- Bonjours, Ludivine à l'appareil. Je voudrais juste vous signaler une femme morte sur l'avenue du Banc Vert. Il y eut une longue discutions. La police se méfiant d'une mauvaise blague posait question sur question. Après vingt minutes, deux agents arrivèrent enfin.
- Bonjours mademoiselle. Ludivine leva la main vers la femme et le premier agent fit un léger sursaut. Le second s'approcha de la jeune fille et la pris par le bras pour l'emmener plus loin.
- J'ai vu pire !
- A bon ? Elle fit un bruit du font de sa gorge.
- J'ai vu mon oncle et son copain au pieu. J'aurai peut être pas du me lever si tard ! L'agent paru choqué. Après quelque second pour se reprendre, il lui demanda le numéro de son tuteur qu'elle lui donna. Après deux bonnes heures de question et d'explication, Ludivine fut conduite au poste. Un beau policier vint lui poser encore pleins de question :
- Alors Ludivine, dis moi ce que tu as vu ?
- La même chose que vous hommes !
- Quoi exactement ?
- Une femme empalée sur un mur en pierre. Des bout d'arbre planté dans de la pierre.
- Comment sais-tu que c'est un arbre ? Ludivine avec un regard froid et ne changeait pas d'expression.
- Je vis dans ce quartier, il y avait un arbre planté dans le jardin d'à côté. Il n'y est plus, il y a une grosse trace de terre qui relie la femme et le jardin et j'ai écouté ce que vos mecs on dit. Le policier la fixa un instant.
- Ton jeu ne m'amuse pas, Ludivine !
- Dommage, ça à l'air d'amuser quelqu'un pourtant.
- Et sais tu qui c'est ? L'as-tu vu ?
- Si je l'avais vu je ne serais pas en train de vous parler ! Le policer passa sa main dans sa tignasse blonde, il eut un sourire arrogant et lança :
- Dis-moi qu'est ce que tu faisais dehors alors que tu avais des cours ?
- Cherchais mon chemin ! Le policer commençait à s'énerver mais tentait de ne pas le montrer.
- Vraiment dis-moi.
- Je rêvais !
- et de quoi rêvais-tu ?
- D'un homme !
- Qui ?
- Aucune idée. Il y eut quelques secondes de silence. Mais il était beau. L'agent se leva furieux.
- Tu ne m'apportes rien ! Tu ne voudrais pas coopérer un peu ? Ça me faciliterait la tâche !
- Si vous aimez la simplicité pourquoi vous faites flic ? Le policier sortit de la pièce en claquant la porte. Ludivine posa les pieds sur la table. L'attente fut assez longue. De temps à autre, elle passait son doigt sur ses bottes ou bien regardait ses ongles. Puis, enfin, un homme entra dans la pièce. Il était très mince et avait de grands yeux bleus sous ses cheveux roux et mi-longs. Il s'assit face à Ludivine et lui demanda d'une voix extrêmement calme :
- Dis-moi, comment vas-tu ?
- vous êtes psy ou quoi ? Qu'est ce que ça peut vous foutre si je vais bien ou pas ?
- Vous venez de voir une femme morte et…
- Et alors ? Vous avez jamais regardez de documentaire sur Adolf Hitler ou sur Vlad Tepes ? L'homme la fixa un instant.
- Non. Dis moi ou as-tu eu cette cicatrice ?
- Je me la suis faites au couteau à pain ! Ses grands yeux devinrent encore plus grands. Il ouvrit la bouche. Mais non du con, j'ai eu un accident de voiture quant j'était petite. L'homme ferma la bouche, mais quant il voulu reposer une question Ludivine le coupa : "Vous voulez pas me foutre la paix. J'ai vu une nana morte empalée sur un mur et alors. J'y peux rien. En plus vous avez sûrement l'heure approximative de sa mort."
- Heu…oui mais comment…Elle poussa un soupire et l'homme se tût. La porte s'ouvrit, Nicolas, David et l'agent entrèrent. Ludivine se leva.
- On y va Ludi. Lui dit Nicolas. En passant à côté de l'agent elle lui lança un regard noir et ils partirent. Devant le post, était parquée la petite Toyota rouge. Ludivine entra à l'arrière David pris le volant. A peine démarré, Nicolas se tourna.
- Je peux savoir ce que tu faisais là-bas ?
- Je n'avais pas envie d'aller à l'école.
- Mais tu te rends compte dans quoi tu t'es encore fourrée ? Elle soupira.
- De toutes façon si Satan est contre toi tu ne peux rien faire. Je crois que ma plus grosse connerie c'est d'avoir énervé Le Diable un moment donné.
- Ce n'est pas drôle.
- Tu crois que je trouve ça drôle ? Nicolas se tourna. Un lourd silence pénétra dans la voiture.
- Emmène la à l'école. Elle se débrouillera pour expliquer à sa prof !
- Tu es sûr Nico ?
- Fait ce que je te dis s'il te plaît ! David conduisit juste qu'au collège de Chanel. Ludivine descendis de la voiture. Il était environ 10 heures et demi. David avait baissé sa fenêtre mais pour rien, elle ne se retourna même pas. Elle entra dans le bâtiment secondaire, passant la porte en verre avec fureur. Elle frappa sur la porte au bout du couloir du premier étage mais n'attendis aucune réponse. Elle entra et referma la porte en coupant son prof de math.
- Désolé monsieur du retard. Elle avait un ton colérique mais presque naturel. Vous voulez une excuse oral ou écrite ça suffira ? Le prof choqué par cette entré lui dit sur un ton incertain qu'elle pouvait aller s'asseoir. Elle traversa la classe. Et alla s'asseoir à sa place en fond de classe. A côté d'elle un garçon brun se pencha vers elle.
- Ton réveille à pas sonné ?
- Tu veux mon poing dans la gueule ou tu préfères te taire ?
- T'as tes bringues ou quoi ? Je ne t'agressais pas ! Ludivine posa son stylo avec force sur la table.
- Excuse moi je ne voulais pas m'attaquer à toi, pardonne moi Julien.
- C'est rien, je ne vais pas vexer pour ça. Mais je suis vexé quant même.
- Pourquoi ?
- Parce que ma prof de math n'était pas là quant j'en avait besoin. Il est partit dans les homothéties. Et j'ai rein compris !
- Je t'expliquerais quant j'aurais compris moi-même. Julien fut d'accord. Elle leva enfin les yeux vers le tableau noir et tenta de comprendre son prof. Elle était assez douée en math, comme dans toutes les autres branches. Après quelques minutes, elle expliqua à Julien ce qu'elle avait compris. Son prof leur distribua des exercices. Après quelque temps, il vint vers Julien et vers Ludivine.
- Dis-moi Julien si tu ne comprend pas tu peux venir me poser des question à moi au lieu d'importuner cette pauvre Ludivine.
- Oui, mais elle au moins je comprend. Ne le prenez pas mal surtout mais c'est votre façon d'expliquer que je ne comprend pas. Alors qu'elle oui. Ludivine était plongée dans son exercice.
- Je demanderais un salaire à la fin de l'année. Son prof sourit ainsi que Julien. Puis il s'en alla. La sonnerie retentis à l'instant où Ludivine finit sa fiche. Julien était encore à la première question.
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MessageSujet: Re: Diabolique   Diabolique EmptyMer 4 Avr - 15:01

Ludivine pris sa fiche.
- Qu'est ce que tu fais ?
- Je te la fini pour demain.
- Ho, merci. Bon viens, on à de la gym. Toute la classe se leva dans un bruit assourdissant. Ludivine pris son sac et partit en direction de la salle de gym à l'autre bout de la cour. En sortant, ils croisèrent une autre classe. Il y avait beaucoup de conflit entre ces deux classes. Quelques insultes volèrent. Ludivine et Julien arrivèrent de l'autre côté. En entrant, ils croisèrent leur prof. Un prof génial grand, autour des clinquantes années mais toujours blagueur. Julien entra dans les vestiaires homme. Ludivine continua juste à ceux dame. Elle poussa la porte repeinte ne entra dans une pièce blanche bourdonnante. Elle posa son sac sur le banc.
- Et Ludivine, tu avais quoi ce matin ? Lui demanda la pire des gamines. Elle était arrogante et moqueuse. Ludivine se tourna et plongea ses yeux dans ceux de la fille blonde. Elle eut un sourire en coin et lui répondit :
- J'ai vu un mort. L'autre fille explosa de rire.
- Tu t'es regardée ans un miroir ! Toute l'assemblée riait.
- Non, lui dit-elle d'une voix affreusement calme, j'ai croisé une fille comme toi. Et je n'ai pas aimé sa réaction. A cause du calme de sa voix, de ses yeux pâle immobile et de son look noir, la fille ressentis un certain malaise. Elle poussa un petit bruit et sortit du vestiaire avec deux autres filles. Ludivine se tourna vers les autres. Puis elle se changea. Lucie, une fille brune assez enrobée vint vers elle.
- Faut pas faire attention à ce qu'elle dit, tu sais.
- Je ne fais pas attention. J'ai plus important. Elles allèrent toutes les deux dans la salle. De gym. Le prof les fit s'asseoir devant un caisson et commença à leur expliquer ce qu'ils devaient faire en ajoutant un nombre de blague incalculable. Ce jour là, ils allaient commencer le saut périlleux. Ludivine portait un tapis avec Julien quant soudain il lui demanda :
- T'es sûre que ça va ?
- Qu'est ce que j'ai fait ?
- Rien mais tu as l'air bizarre depuis que tu est arrivée. Tu as eut un accident ou un truc dans le genre ?
- Non, j'ai juste vu une femme empalée sur un mur.
- Ha, si ce n'est que ça, ça va ! Lui dit-il comme s'ils parlaient d'une construction de legos. Puis il se tourna d'un coup vers elle. T'as regardé quel film ? Elle ne lui répondit pas laissant Julien dans un léger doute. Le prof commençait à s'impatienter. Personne ne faisait ce qu'il avait expliqué. Après quelques gueulées, ils arrivèrent enfin a avoir une salle remplie. Ils purent commencer. Julien prit se élan, ses pieds enfoncèrent le trampoline. Puis, il monta dans les aires, comme si un ange le portait. Il roula sur lui à une vitesse phénoménale. Ses pieds retouchèrent le tapis. Et tout son corps se figea.
- Très bien, lui dit le prof, c'est ce que j'attend de chacun de vous a la fin du cour. Julien descendit de son tapis, rejoint Ludivine.
- Fastoche, la fille blonde passa à côté d'eux et Julien ne pu s'empêcher de lui lancer, même un éléphant de mer pourrait le faire. La blonde s'arrêta.
- Tu te crois drôle Julien ?
- Ma très chère Shiva, c'est à l'église qu'on crois, alors évite de confondre tes connerie avec l'école. Il y a une différence fondamental entre ces deux lieux… l'école te bourre le crâne et l'église te vide le crâne, bien qu'il n'y ait pas grand-chose a vider chez toi. Shiva lança son poing en direction de Julien mais Ludivine fut plus rapide. Shiva tomba à croupi, elle se tenait le visage.
- Tu es folle ? Maintenant je vais avoir un cocard !
- Soit heureuse, ça cachera ta laideur naturelle par une superficielle. Le prof remarqua enfin qu'il y avait un problème. Il s'immisça entre les deux filles. Quant il vu Shiva par terre, il l'aida à se relever.
- Mais à quoi vous jouer vous deux ?
- Elle m'a frappé sans aucune raison ! Lança Shiva en pointant un doigt accusateur sur Ludivine.
- Retire ça de devant moi si tu ne veux pas que je l'arrache. Julien dû rattraper Ludivine au risque qu'elle se jette sur Shiva. Le prof hurla :
- Taisez-vous ! Toutes les deux. Vous m'amenez vos agendas maintenant ! Shiva regarda Ludivine un instant comme si elle attendait sur elle pour aller au vestiaire mais le prof la poussa en direction de la sortie. Une fois qu'elle fut revenue, Ludivine pu partir à son tour. Elle claqua la porte si fort qu'on cru qu'elle allait passer au travers du mur. Elle pris un livre blanc. Son agenda, à la différence de tout les autres, n'avait ni dessin, ni image, ni même texte. Il était blanc. Elle le lança sur le caisson que le prof utilisait comme bureau. Le prof mit Shiva et Ludivine à un poste différent. Comme si il suivait Ludivine, il lui demanda de lui montrer ce qu'elle savait faire. Elle pris son élan, comme Julien l'avait fait avant, partit en courant, sauta, tourna et atterrit sur ses pieds. Le prof poussa un bien qu'il ravala aussitôt. Ludivine tomba du tapis, elle s'était évanouit. Le prof se jeta sur elle, la secoua, lui tapota la visage, lui parla, rien ni faisait, elle ne se réveillait pas. Il envoya Drek chercher l'infirmière. Dans les yeux de Ludivine, des formes et des couleurs remuaient, gigotaient, se bousculaient dans tous les sens. Mais aucun son. Soudain, un visage se jeta sur elle, un homme. Un homme d'une beauté captivante. Ses yeux bruns, sans reflet la fixaient. Il avait un visage crayeux, pâle. Ces cheveux noirs, ne reflétaient rien. Des fines lèvres déchiraient son visage harmonieux. Il lui lança un regard glacial. A son oreille droite, pendait une petite rose blanche suspendue à un signe en fer rouge. Le même signe qu'elle avait vu peu auparavant, sur le corps de la femme décédée. Il portait des habits qui semblaient venir d'une autre époque. On aurait dit un roi. Un large manteau rouge sang l'enveloppait, sa chemise blanche sortait à ses poignets. Il s'avança doucement vers Ludivine, les vieilles bottes claquaient sur son chemin. Il ne disait rien. Soudain, sortait de l'ombre, un chien à trois tête jaillit. De ses trois gueule, il grognait, bavait, aboyait, claquait des dent. Le maître leva lentement la main et le chien se tut. Soudain, comme un rêve, un mirage, le chien et son seigneur disparurent laissant place au contour flou de la grosse infirmière. Autour d'elle, le monde courait dans tous les sens, laissant place à un brouhaha flou, sans queue ni tête. Dans ses oreilles bourdonnantes, les cris du chien retentissaient encore. Une main ferme la suréleva. La grosse voix de l'infirmière sonna à ses oreilles mais elle ne comprenait pas ce qu'elle disait. Les yeux de cet homme l'obsédaient encore. Soudain, parmi mille voix jaillissant en tout sens, celle de Julien se détacha. Elle sentis une main froide et tremblante prendre la sienne et fut arrachée à ses pensées.
- Ludivine ! Face à elle, le visage effaré de Julien la fixait. Elle fit le tour des visages avec ses grands yeux verts. Puis elle se redressa soudainement. Julien tenta de la rattraper mais elle était déjà debout. L'infirmière voulu la faire s'asseoir mais Ludivine lui expliqua un peu violemment qu'elle n'en avait pas besoin. L'infirmière s'en alla vexée. Le prof s'approcha d'elle et dit sur un ton bas :
- Tu veux que j'appelle tes parents ?
- Si vous connaissez le numéro de la mort je vous en pris… La sonnerie retentit et Ludivine s'empressa de s'en aller. En entrant des les vestiaires, Shiva qui avait déjà un fabuleux cocard fit mine de pas remarquer Ludivine. Elles se changèrent toutes en vitesse et sans un mot. Soudain, Lucie qui n'était pas de nature silencieuse lança :
- Qu'est ce qui t'es arrivé, Ludivine ?
- Rien, un coup dans la nuque. Ce n'est pas grave. Il arracha son sac de sur le porte habite et sortit. Julien la rattrapa, comme Ludivine n'était pas d'humeur à parler, il se tût. Ils traversèrent la cour, silencieux comme deux morts. On n'entendait que les talons de Ludivine frapper le sol. Elle entra dans sa classe juste avant Julien. A l'instant où elle passa la porte, elle vit sous ses yeux un petit et gros bonhomme qui portait des habits rouges ornés de bordures dorées. Une grosse croix d'or massif pendait autour du cou de l'homme. Ludivine baissa les yeux sur le petit squelette qui pendait autour de son propre cou. L'homme lui lança un regard mauvais.
- Sais-tu que ce que tu portes peut t'envoyer droit dans le piège de Lucifer ?
- Pas de bol. Et bien comme ça certaines personnes seront débarrassées de moi… Elle lança un regard noir à Shiva. Le prêtre fit un saut et se mit à hurler quelque chose en latin. Puis il lui lança :
- Ne te rends-tu pas compte que tu joues à un jeu perdu d'avance ?
- Et bien si je suis si importante au yeux de Dieu, il me protègera ! Le prêtre voulu rajouter quelque chose mais le prof le fit taire. Ludivine alla s'asseoir aux côtés de Julien. Un brouhaha monstrueux résonnait dans toute la pièce. Le prof repris la parole. A l'instant où il ouvrit la bouche tous les élèves se turent. Ils avaient pour ce prof un certain respect, ce qu'ils n'avaient pas pour les autres. Monsieur Caliel était quelqu'un de très attentionné. Il aidait souvent les élèves et ne laissait jamais personne dans le doute ou dans l'impuissance. Il avait toujours une main tendu vers les autre les aidant a surmonter toutes difficultés quel qu'elle soit. Il y avait quant même quelque chose d'étrange avec et homme ; ses yeux, ils étaient verts pâles, comme si le temps les avait essoufflés, comme si depuis des années la couleur s'estompait. Mais, toujours, une étincelle persistait tout au font de ses yeux, comme si elle se battait contre le temps, comme si elle cherchait à toujours voir plus loin, toujours voir demain. Le vieille homme avait déjà expliqué plusieurs fois qu'un jour il ne viendrait plus, et que ce jour aurait très bien pu être demain ou hier. Son sourie apportait toujours un peu de réconfort, tout comme sa voix douce et tendre, calme.
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MessageSujet: Re: Diabolique   Diabolique EmptyMer 4 Avr - 15:02

- Asseyez-vous ! Dit-il à ses élèves. Aujourd'hui, comme on vous l'avait déjà dit, un prêtre est venu vous parlez de Dieu tout comme de Satan… et la religion. Caliel eut un petit sourire coquin qu'il avait prit garde de bien le cacher aux yeux du prêtre. Monsieur Gabriel, je vous laisse vous exprimez. Caliel fit un pas en arrière et alla s'asseoir à son bureau, il se mit à corriger des cahiers. Julien se pencha vers Ludivine. Inconsciemment elle avait pris un crayon et dessinait sur une feuille de math.
- T'as un joli coup de crayon dit donc. Sur la feuille résidait le visage blanc du bel homme qu'elle avait vu auparavant. Qui est-ce ?
- J'en sais rien. Tu sais à la gym, quant je me suis évanouie, je l'ai vu. Et tout porte à croire que c'est le Diable. Julien lui lança un regard interrogateur.
- Quoi ?
- Tu passes ton temps devant les jeux vidéo. Tu sais, Cerbères, le chien à trois têtes qui garde les portes de l'Enfer, je l'ai vu avec cet homme. Et je ne pense pas qu'il l'ait acheté dans une ferme au Vallet.
- Tu as pété un câble. Soudain, les cris du prêtre sautèrent aux oreilles de Ludivine. Les poings de l'homme heurtèrent la table.
- Si ce que je dis ne t'intéresse pas, petite inconsciente, tu pourrais au moins te taire ! Les yeux exorbités du prêtre semblaient se jeter sur elle. Elle recula avec sa chaise.
- Si je ne parle pas, je me vois dans l'obligation de dormir. Réveillez-moi quant vous arriverez au Diable ! Le prêtre fit un saut.
- QUOI ? Le Maquis t'intéresse plus que la voix de Dieu ?
- Heu… ouais… pourquoi ? L'homme explosa, il commença à hurler des phrases en latin, murmurer des sortes d'incantations, puis il se tourna vers Ludivine qui avait déjà décroché.
- Sais-tu au moins qui est Le Maquis ?
- Ouais, le seul mec qui a eut les couilles de dire à monsieur le grand seigneur ce qu'il pensait. Le prêtre partit dans un autre délire très différent de l'autre, il se jeta à genoux et ne cessait de répéter : "Seigneur Dieu, pardonne et protège l'âme meurtrit de cet pauvre enfant, que ta grâce et ta bonté sauve l'âme de cet pauvre petite créature."
- Ouais, bon bein faut pas exagérer quant même, Ludivine est quant même assez démerde quoi. Lui lança Julien au dessus de sa table.
- Comment il est ? Le prêtre se figea d'un coup.
- Il est bon, qu'importe le physique, seul la beauté de l'âme compte.
- Mais non, pas Dieu, Satan !
- Laid, une laideur terrifiante, il est mauvais. Tu ne dois surtout pas suivre son model.
- Il ne me semblait pas si laid… Le prêtre fit à nouveau un saut mais cette fois, il se jeta sur la table de Ludivine et tenta de l'attraper. Elle sauta de sa chaise pour éviter l'homme. Sa crois à la main il ne cessait de hurler des mots latin. Le prof tentai désespérément d'en placer une mais le prêtre ne l'avait même pas remarqué. D'une voix grosse et presque grasse, Ludivine poussa un cri :
- HO ! Tu vas la fermer ta grande gueule ou je te casse la chaise sur la gueule jusqu'à ce que tu l'as ferme ! Le prêtre se tut. Bien, c'est très bien. Caliel fit un signe à Ludivine de se taire.
- Monsieur Gabriel, vous n'êtes pas dans cette classe pour y semer le trouble et vous attaquer personnellement à l'une de mes élèves. Je vous pris de sortir au risque de je vous y escorte ! Le prêtre voulu répondre à Caliel mais deux gars baraqué comme des armoires a glace se levèrent et jetèrent le prêtre par la fenêtre, bien évidemment, ils étaient au rez-de-chaussée. René et Reno, les deux joueurs de hockey, retournèrent s'asseoir. Ludivine était encore debout derrière sa chaise qu'elle tenait fermement. Les yeux plongés dans ceux de Julien, elle ne s'en rendait même pas compte. Julien qui commençait à se sentir un peu mal à l'aise détourna les yeux et les pausa sur le dessin de Ludivine. Caliel fit le tour de la table en appelant Ludivine. Mais elle ne lui répondit pas. Il lui prit la main et s'est seulement au moment du contact qu'elle réagit. Caliel lui demanda si elle allait bien et, bien que ce soit étrange elle lui répondit :
- Il m'a traité d'enfant meurtrit… et de pauvre petite créature.
- Tu as écouté ce qu'il a dit ? Lui lança Julien comme si c'était quelque chose de totalement absurde.
- Bon, fini les discutions. Ludivine tu te rassois et toi Julien tu te tais ! Ludivine s'assit avec lenteur. Mais à l'instant où elle toucha la chaise elle se releva d'un saut.
- Qu'est ce qu'il a dit en latin ?
- Ludivine tais-toi !
- Vous connaissez le latin et j'ai vu votre tête, vous savez ce qu'il y dit…
- Ce n'était qu'une prière voyons, allez, asseye-toi et tais-toi. Elle s'assis et se tut. Le prof expliqua durant cinq minutes qu'il était désolé pour l'incident et qu'ils allaient reprendre le cours de français. Ludivine fixait son dessin, un nombre incalculable de question bourdonnaient dans sa tête. Soudain, la voix de Julien la ramena :
- Ludivine ? Ça va ?
- Oui, pourquoi ?
- On peut y aller… Elle jeta un coup d'œil à l'horloge ; 12h00. Elle secoua légèrement la tête et se leva.
- Ludivine, tu peux rester un moment s'il te plaît ? Lui demanda Caliel. Julien, tu sors. Julien sortit. Shiva, qui avait le don pour mettre son nez dans les affaires de tout le monde, fit semblant de chercher quelque chose sous sa table. Caliel attendit quelques secondes et fini pas lui lancer : "Bon, Shiva, tu voudrait bien sortir ?"
- Mais je cherche quelque chose pour cette après-midi.
- Tu n'as pas de devoir pour cet après-midi, et tu reviens dans cette classe alors tu sors d'ici ou je te fais prendre le même chemin que le prêtre. Shiva se leva vexée et partit en direction de la porte. Et fait pas cette tête, tu seras encore plus ridée que tu ne l'es. Shiva paru choquée et couru aux toilettes. Caliel, assez fière de son coup, ferma la porte en rigolant. Bon, Ludivine, comme tu as pu le voir pendant le cours, monsieur Whermut est venu me dire se qui s'était passé pendant son cours. Ludivine se laissa tomber sur la chaise du prof.
- Et ?
- Si quelque chose ne va pas tu peux me le dire ?
- Quoi, vous croyez que je suis enceinte ? Caliel baissa les yeux un instant. Elle avait bien vu. Elle poussa un long soupir. Caliel voulu recommencer une phrase mais Ludivine le coupa. Ecoutez, si il y avait quelque chose, vous pouvez être sûr que c'est a vous que j'en parlerais. Ce n'est sûrement pas à Nicolas ou à David que je vais parler de mes problèmes.
- Pourquoi ?
- Ils n'ont jamais compris. Je peux y aller ? Julien m'attend.
- Oui, vas-y. Sur ces mots, elle s'en alla. En ouvrant la porte, elle vit Shiva à moitié couchée sur la porte.
- Je peux t'aider Shiva ? Tu as bien tout entendu ou tu veux que je répète une phrase que tu n'es pas sûre d'avoir comprise ? Shiva se leva en remettant sa veste comme il faut.
- Non, non, ça va j'ai bien tout enregistré. Ludivine l'attrapa par le col.
- Si jamais tu raconte une seul connerie, on risque bien de te retrouvé égorgée au fond de la Morges. J'espère pour toi que tu l'as bien enregistré parce que je ne suis pas du genre à le répéter. Shiva, totalement terrifiée, lui adressa un signe de tête et Ludivine la reposa. Caliel qui avait assisté à la scène, n'avait pas bronché. Ludivine sortit et rejoint Julien. Ils rentrèrent. Passèrent entre les jardins et les petites villas. Il était sur le chemin Loulou Schmidt quant Julien ouvrit enfin la bouche.
- Il t'as dit quoi ?
- Il pensait que j'étais en cloque et que c'était la cause de mon évanouissement. Julien poussa un petit rire étouffé. Ils tournèrent dans la rue et Ludivine se stoppa.
- Qu'est ce qu'il y a ? Tu ne me vois pas avec un enfant ?
- Non, ce n'est pas ça, mais tu as seize ans. Tu as tout ton temps.
- Ouais… elle se remit en marche. Julien passa son bras autour de ses épaules.
- Et puis, j'espère bien que tu me l'aurais dit si tu avais été enceinte. Elle ne lui répondit pas. Elle entra chez elle laissa Julien seul au milieu de la foule de jeune. Nicolas était assit à la table tandis que David cuisinait. Il n'y eut aucun "bonjour" ou "comment ça va ?". Ludivine lança ses affaires dans sa chambre et alla s'asseoir à table. Nicolas lui lança un regard noir qu'elle lui rendit.
- Ho, ça va, on dirait que vous vous regardez dans un miroir, vous avez la même tronche et le même entêtement. Ça sert à rien de reparler de cet incident, aucun d'entre vous ne changera de position. D'une même voix, Ludivine et son oncle firent taire David. Ce qu'il n'aima pas du tout. Il lança la casserole sur la table et s'en alla.
- Bravo ! Lança Ludivine. Le seul qui aurait éventuellement pu entamé des négociations fait la gueule. Nicolas fini par baisser les yeux. Ludivine se leva et alla dans la chambre de Nicolas et de David au bout du couloir. David avait le visage caché dans un gros coussin rouge. Elle s'assit à côté de lui. Il sanglotait. "Je suis désolée, je ne voulait pas te…" elle leva les yeux au ciel. Ludivine s'excusait que très rarement, c'était comme se jeter d'un pont. Elle ne pu terminer sa phrase mais David avait compris et avait apprécié son geste. Il l'a prit dans ses bras. Après avoir mangé, Ludivine alla en cour. Tout se passa sans trop de problème sauf un léger accrochage avec Shiva.
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MessageSujet: Re: Diabolique   Diabolique EmptyJeu 5 Avr - 18:59

Haaan moi je trouve génialissime!!!!

Et dis... pour l éditeur cey bon ?? Oo

Ca serait trop bien!!
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MessageSujet: Re: Diabolique   Diabolique EmptyJeu 5 Avr - 21:34

non, je suis censee corriger 132 page avant dimanche.... si jarrive (se serai un explois...; c'ets pas ça que je voulais dire...coyons au pere noel...nous sommes encore jeunes... ) elle devrai le recevoir entre jeudi et vendredi prochain....
bon je met la suite..^^

Chapitre 2


La nuit avait pénétré dans la chambre depuis un peu plus de dix minutes. Ses yeux étaient plantés sur le lampadaire. Les rainures du store encore ouvert laissaient la lumière jaune pénétrer dans la moitié de la pièce. Ludivine sentait la fatigue frapper ses yeux verts. Il y avait quelque chose, une forme qui se détachait de ses pensés. Toujours la même, c'était obstinant. Un visage pâle, flou, des yeux bruns et une longue chevelure noire. Elle y pensait tellement qu'il lui semblait même que l'homme se trouvait dans sa chambre, là, juste devant le placard. Mais il ne bougeait pas, on aurait dit un pantin, ou un mort. Ses yeux se fermèrent doucement. Et l'homme disparu. Elle s'endormit sans un rêve.

Le beau seigneur enfilait une lourde veste olive. Les bordures étaient d'une beauté égale à celle du maître. Il glissa sur ses mains des gants noirs au haut retroussé et les regarda briller. Son serf entra dans la pièce.
- Ho, mon maître, comme vous êtes beau ! Il lui lança un regard assassin et le serviteur se tut. Votre, voiture est arrivée. Le seigneur se leva et avança de son pas lent. Il passa vers le chien, Cerbères. Sur son passage, le chien se tut. Il monta dans le carrosse et les immondes créatures à tête de ver partirent aux triples galops sur une sorte de route invisible. La calèche jaillit sur la boue. Le servent descendit de la voiture. "Maître, nous ne savons pas qui vous voulez sacrifier se soir." Il ne répondit rien. Et le serf sauta dans le trou sans réponse. Ses bottes touchèrent le sol sale et les bêtes tirèrent la calèche entre deux arbres pour la cacher. Il marchait maintenant sur les feuilles soufflées par le vent et sur les petits arbres encore jeune. Un chat passa devant lui en soufflant. Il n'y fit même pas attention. Il paraissait suivre un chemin indescriptible. Il arriva sur une route de béton et un Mercedes Benz rouge planta sur les freins. Le gros riche sortit de sa carriole et se planta devant le Maître qui était bien plus grand que lui.
- Mais ça ne va pas co***rd de te jeter sous mes roues comme ça ? T'es cinglé dans ta caboche, fait gaffe à ne pas fini en crêpe, je suis sûr que plus d'une fille le regretterait. Le riche eut un petit rire. Allez vieux, fait gaffe la prochaine fois. Il saisit la main du Seigneur et remonta dans sa voiture. Il redémarra et se tua au prochain visage. La voiture avait déguillée sur un seul regard du Maître. Il repartit sans un mot. Monta un petit chemin et passa dans un étroit passage. Soudain, à l'angle d'une petite rue, la maison de Ludivine apparu. On pu croire apercevoir un léger sourire sur son magnifique visage. Lentement, il monta les escaliers, pénétra dans le jardin et passa au travers de la vitre et du store. Le Maître se trouva dans un petit salon chaud et accueillant. Un gros canapé gris occupait la plus grande moitié de la pièce. Un écran plasma et une petite cheminée rouge résidaient contre le mur. Posé sur la table, une pille de livre prenait la poussière. De l'autre côté de la pièce, une grande table blanche prenait la poussière sur laquelle étaient empilés impôts et paiements. Il passa la pièce sans se soucier du chat roux qui dormait sur le dossier. Comme si il connaissait le chemin, il se dirigea vers la chambre de Ludivine, passa la porte sans même l'ouvrir et se posta devant la porte du placard. Comme une ombre, il ne bougeait plus. Ludivine regardai les derniers rayons du soleil se coucher et plonger la chambre dans la peine ombre. Seule la moitié de la chambre était encore légèrement éclairée par le lampadaire sur lequel elle avait fixé ses beaux yeux verts. Puis, après une dizaine de minutes, elle ferma les yeux et s'endormis. Le bel homme savait à quel point le sommeil est fragile en début de nuit. Il ne bougea pas laissant le sommeil se renforcer, comme on laisserait un enfant grandir. Puis, sentant le moment, il s'avança lentement vers la jeune fille. Il s'assis sur le bord du lit et posa sa main sur le visage pâle de Ludivine. Il passa le doigt sur la cicatrice. Il eut un sourire, comme celui d'un père qui regard son enfant. Il pris dans sa main celle de Ludivine. Ses lèvres fines s'entrouvrirent. Il avait l'air beaucoup plus doux. Il caressa le corps blanc de Ludivine. Il n'avait pas dit un mot, il ne parlait pas, ça ne servait à rien. Puis, Ludivine se réveilla. Elle plongea ses yeux dans ceux du Maître. Mais on n'y vit aucune peur. Elle voulu parler mais il posa ma main griffée sur ses lèvres. Elle ne dit rien, gardant ses yeux plongés dans le brun du Seigneur. Il poussa Ludivine dans son lit et lui fit signe de dormir. Il se leva et quitta la pièce.

Ludivine étant quelqu'un de quant même assez curieuse le suivit de très loin. Il marchait avec une telle lenteur que Ludivine devait souvent se cacher. La longue veste de l'homme traînait sur le sol soulevant de temps en temps un petit nuage de terre fine. Ils pénétrèrent enfin dans la forêt. Le noir avait envahit chaque recoin, on n'arrivait même pas à apercevoir la lune. Le Seigneur s'arrêta soudainement et le carrosse sortit d'entre deux arbres. Ludivine observa les créatures immondes. Les petites pattes raclaient le sol. L'une d'entre elle bavait sur une autre. Les espèces de vers semblaient ne même pas remarquer Ludivine, ce qui l'arrangea bien. Encore en pyjama, elle s'accroupie dans la terre sèche. Le Maître entra dans son carrosse et celui si se jeta dans un trou dans le sol. Ludivine dû regarder plusieurs fois pour remarquer qu'il y avait vraiment un trou et pas une simple ombre. Elle se leva et alla vers le trou.
- Ma pauvre fille, t'es complètement cingler de vouloir descendre là dedans. Elle chercha du regard quelque chose pour s'accrocher. Ne trouvant rien elle dit à haute voix : "C'est bien gentil, j'ai l'entré mais les escaliers c'est seulement en option ?" A l'instant où elle eut terminé sa phrase le sol trembla. Racines, terre, et petits buissons tissèrent un escalier s'enfonçant dans les entrailles de la terre.
"Merci !" Elle posa ses pieds nus sur la première marche. Son lourd pantalon bouffant se crocha dans une branche. En se décrochant, elle se demanda si c'était vraiment une bonne idée que de suivre un homme qu'elle pense être Satan dans un monde souterrain. "Bon, il se peut que je sois condamné à y vivre un jour alors je jette juste un coup d'oeil et je me carapate." Elle continua sa descente. Plus elle descendait les marches, plus le décor changeait. Peu à peu les arbustes disparurent, les racines laissèrent leurs places à des roches noirs et à des cristaux de tailles phénoménales. Puis, une lave épaisse et rougeoyante vint souder les derniers rocs. La température monta et Ludivine ne voyait pas le bout du terrifiant escalier. Le doute commençait à s'emparer d'elle. Elle s'assit sur une des marches. Son pantalon était déchiré sur le bas, ses pieds nus étaient sales et rouge, son top autrefois beige était devenu brun de terre. Elle lança un regard désespéré vers le haut de l'escalier. On n'apercevait même plus l'entrée. Elle avait perdu la notion du temps. Elle n'arrivait pas à savoir si il faisait encore nuit, si c'était déjà le matin. Elle poussa un long soupir. "Allez, tu es venu jusqu'ici, tu vas pas te dégonfler" Puis, soudain, elle eut une idée loin d'être stupide. Elle avait demandé un escalier et elle l'avait eut. "Je voudrais un toboggan !" le prenant pour un ordre, la lave et les rocs se défigèrent totalement et prirent la forme d'un long tube lise. Ludivine se laissa glisser dans le tunnel. Elle prenait de plus en plus de vitesse et elle ne savait toujours pas si la fin était proche ou pas. Puis, elle sentis un plat et sa vitesse ralentit lentement. Le tube déboucha sur une sorte de grand hall aux murs noirs. Il n'y avait pas de plafond, seul un noir profond. Son toboggan se retransforma en escalier. Face à elle, a environ trente mètres, s'élevait une porte ornée d'or. Un portail brillant, reluisant, comme si mille hommes l'avaient frotté. Les barreaux dorés renfermaient à eux seul des centaines de livres d'histoire, de géographie et de science. Chaque scène de l'histoire avait sa place, la découverte du feu, la construction des pyramides, les SS, le premier pas sur la lune. Une énorme Terre ornait le centre de la porte et sur ses côtés, chaque pays était représenté. Pour sa part de science, on n'y apercevait les atomes, les molécules et chaque plante, chaque animal, chaque race humaine étaient représenté sur ces barres d'or. Ludivine se tenait debout devant la majestueuse porte. Elle observa un instant la somptueuse création, cherchant du regard un piège ou une complication. Mais elle ne vit rien. Elle pensa à Cerbères qui attendait sûrement derrière la porte. "Bon, pour le clébard faut que je réfléchisse." Elle chercha autour d'elle quelque chose qui pourrait l'aider mais elle ne vit rien. En hésitant, elle pausa la main sur la grosse poignée lourde d'or. Celle-ci se baissa et laissa la porte s'ouvrir sans un bruit. Ludivine la referma doucement. Elle se tourna, face à elle, un long couloir au mur de roche s'étalait. Sur sa gauche, Cerbères dormait. Elle ne bougeait plus. Les trois têtes de molosses semblaient complètement endormit mais elle se doutait que se soit aussi simple. Elle avança tout doucement posant ses pieds nus sur un sol rocailleux et griffant. Elle devait passer à quelque centimètre du chien. Elle lui passa juste devant le museau de la première tête. Le chien était étalé de tout son long sur le chemin, les pattes arrière écartées comme si il venait d'être écartelé, il semblait bein profondément endormit. Sa respiration était dure, forte et grasse. Ludivine avait déjà passée devant le premier quant les pattes du chien bougèrent. Il croisa les pattes tel un prince et la tête de gauche se pausa sur celle du milieu. Ludivine poussa un soupire et continua sa route. Elle passa devant le chien. Il se trouvait maintenant derrière quant elle entendit le ronflement se stopper et les os du chien craquer. Elle se tourna vers lui. Il se tenait debout tel un géant, le torse bombé. Une des têtes, se mit à grogner, l'autre à baver et la dernière à aboyer. Ses pattes frappèrent le sol tel de marteaux. Ludivine sentit une peur monter en elle mais elle s'en débarrassa très vite. Le chien pris son élan. Elle devait trouver une solution immédiatement. Les trois têtes descendirent vers elle en même temps. Elle se jeta entre les pattes de Cerbères. Les trois têtes s'entrechoquèrent dans un bruit creux. Elle coura vers la porte et l'ouvrit. Le chien se retourna. Elle couru vers les escaliers. Le chien arrivait avec une vitesse phénoménale. Devant l'escalier, elle se retourna. Tout alla très vite. Le chien se jeta sur elle. Elle n'avait qu'une chance. Elle lui passa à nouveau entre les pattes et cria : "CAGE !" Les rocs et la lave formèrent une cage autour du chien qui se mit à pleurer comme un chiot punit. Bien qu'il n'y avait plus rien à craindre, Ludivine partit en courant en direction de la porte, quelle ferma.
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MessageSujet: Re: Diabolique   Diabolique EmptySam 14 Juil - 15:01

Les yeux plongés dans un cristal noir, le Seigneur observait le chien prisonnier. La colère pu se lire un court instant sur son visage. La femme blonde, portait une robe courte et serrée rouge. Une cape mauve traînait derrière elle. De grosses étoiles en or pendaient à ses oreilles et un collier doré croché à son cou.
- Maître, voulez-vous qu'on l'intercepte ? J'envois Abigor si vous le voulez. Il lança un regard destructeur sur Alouqua et elle se tut. Le Maître se leva et alla doucement vers une petite commode qui venait d'apparaître dans cette grande pièce vide où seule résidait un lit et un immense cristal noir. Il ouvrit là commode et en sortit une petite bouteille de Sljivovica, un alcool à base de pruneau. Il prit des petits verres en cristal et en tendis un à Alouqua. Le liquide transparent fut versé dans les verres. Le Seigneur s'assit dans le lit blanc et fit signe à la femme de boire. Bien qu'elle n'en avait aucune envie elle s'exécuta. Puis, le Seigneur lui fit signe de partir. Alouqua déposa son verre sur la commode et partie sans tourner le dos au Maître. Il eut un sourire de fierté et posa ses fines lèvres dans le verre. Sur le cristal, Ludivine avançait prudente, dans un long et grand couloire sombre. Il se coucha sur le ventre et posa son visage sur sa main. Il regarda Ludivine comme un homme amoureux. Derrière sa porte, Alouqua parlait avec Hallulaya, le serf peureux.
- Le Diable commence à me gonfler. Son jeu n'a plus rien de drôle. Murmura la femme assise sur un roc.
- C'est vrai, en plus il nous empêche de jouer. Je rêverais de terroriser quelques hommes sur une petite route d'Italie… Dit-il en rêvant. Alouqua lui lança un regard agacé et continua :
- Tu es idiot, Hallulaya, les hommes sont si bons. Elle leva les yeux et ses oreilles de chat partirent en arrière quant elle repensa aux hommes. Je me souviens de mon dernier homme. Il était beau… Dommage qu'ils ne tiennent jamais très longtemps.
- Ouais, bein même un démon ne pourrait pas vivre avec toi. C'est normal qu'ils finissent mort tes hommes, tu les terrorises et tu les enfermes. Lui répondit Hallulaya. Alouqua le fixa, il était si petit à côté d'elle. Il était gros et fripé. Deux petites cornes blanches apparaissaient entre ses petits cheveux gris.
- C'est pour qu'ils ne partent pas. Lui lança-t-elle.
- C'est sûr… Bon, je vais libérer Cerbère. Ce pauvre chien devrait prendre une petite retraite. Il bosse depuis si longtemps. Il partit en hochant de la tête et en vacillant à chaque pas. Alouqua le regarda s'en aller puis partit à son tour. Le verre de Satan gicla contre le mur blanc. Il fit apparaître une armoire en bois noir qui jura avec le blanc des murs et du lit. Il se mit à chercher quelque chose à se mettre.

Ludivine arriva enfin au bout du long chemin. Sous ses yeux s'était formée une ville en terre. Les maisons s'alignaient de façon à se qu'on se perde. Elles n'avaient ni portes, ni fenêtres. Ludivine pouvait voir chaque intérieur. Elle avançait dans les rues inquiétantes de l'Enfer. Puis elle arriva dans une coure intérieure non loin de là. Un grand personnage se détachait du paysage monotone. Il ressemblait à un grand bouc. Trois grandes cornes se détachaient de ses cheveux sales, gris, hérissés comme de l'herbe. Il avait deux oreilles de renard, grises comme ses cheveux. En s'approchant du démon, Ludivine pu apercevoir son visage. Le démon se retourna avec fureur et se retrouva devant une fille petite et noiraude. Il avait des petits yeux grands ouverts dans lesquels on pouvait voir danser des flammes. Ludivine n'était pas très rassurée mais tenta quand même quelque chose.
- Bonjour ! Je suis Ludivine, et vous ? Le démon ne lui répondit pas. Ses pieds ressemblaient à des pattes d'oie. Il passa sa main ornée de longues griffes dans son bouc gris mais ne répondit pas à Ludivine. "Ok, t'es pas super bavard… Sais-tu où je peux trouver quelqu'un qui à un peu plus de tchatche que toi ?" La créature réfléchit un instant et montra une petite ruelle qui sortait de la coure. "Ok, merci, c'est sympa…bon bein salut." Le démon fit une révérence et Ludivine se tira le plus vite possible dans la petite rue. "Hé bien j'espère qu'il sont tous aussi sympa que celui-là." La ruelle déboucha dans une petite allée dans laquelle il n'y avait que des murs sauf une maison, seule, belle. C'était une impasse, mais une impasse remplie de pots de fleurs, de rosiers grandioses, de couleur, de vie. Ludivine entra dans ce mini jardin. Elle posa son nez dans une rose mauve, le parfume qu'elle dégageait l'enveloppa de bonheur.
- Bonjour, jolie femme. Ludivine se retourna brusquement devant elle, était couché un léopard. Il déploya de grandes ailes de griffon dans les bruns orangés. Ludivine jeta un coup d'œil rapide autours d'elle puis dit :
- C'est toi qui m'as parlé ? Le léopard se leva et sauta vers elle. Lors de son saut, il trouva le temps de se transformer en un très bel homme. Il avait de longues boucles dorées et des yeux d'un bleu azure. Son corps était musclé, il ne portait qu'un pantalon vert et de hautes bottes noires. Ludivine fit un pas en arrière en voyant le magnifique homme se jeter sur elle.
- Vous ais-je fait peur ? J'en suis désolé jolie princesse. Je suis Sytryx, démon des femmes. Il eut un sourire d'une rare beauté. Au fond de Ludivine une bouffé d'amour jaillit. L'étrange démon lui tendit une main amicale qu'elle s'empressa de saisir. "Voulez-vous voir mon jardin ?"
- Oui, bien sûr. L'homme la conduisit derrière un rosier blanc aux reflets rosés.
- Si vous voulez que je vous montre, vous devez me promettre quelque chose.
- Quoi ?
- Oubliez la surface. Oubliez le monde, Le Diable. Oubliez tout autour de vous. Plongez vous dans mes yeux et écoutez ma voix. Quoi qu'il arrive ne regardez pas autour de vous. Jurez le moi ! Il tenait fermement Ludivine par les mains.
- Je te le jure mais arrête de me serrer comme ça, tu me fais mal. Elle garda ses yeux plongé dans ceux océan de Sytryx et lentement l'homme la lâcha et l'emmena dans un jardin aux fleurs somptueuses. Il y avait de tout, des roses, des hortensias, des clochettes, des jonquilles, et de toutes couleurs. Des milliers de fruits poussaient sur des branches multicolores. Ludivine fit quelques pas dans ce magnifique jardin puis elle s'arrêta devant un arbuste fruitier mauve. Elle y passa sa main comme pour caresser la beauté de la plante. Derrière elle, la voix de Sytryx retentit tel un chant. Il avait une voix douce, très féminine.
- Venez, j'ai quelque chose à vous monter. Ludivine alla rejoindre l'homme qui la conduisit vers un petit étang turquoise. Sytryx se coucha dans l'herbe d'un tendre vert. Bien que Ludivine ne pensait pas que Sytryx soit mauvais, elle gardait au fond d'elle un léger soupçon. Elle jeta un regard furtif autours d'elle avant de s'asseoir aux côtés du beau démon. Il passa son bras autours des épaules de Ludivine et se mit à chantonner.
- Où puis-je trouver Lucifer ?
- Oubliez-le un moment ! Il y eut un court moment de silence et Sytryx fredonna à nouveau. Ludivine était appuyée contre le corps chaud du démon. Elle n'entendait ni respiration, ni battement de cœur mais toujours cette chaleur.
- Qu'est ce que tu chantes ? L'homme se dressa sur ses coudes et plongea ses yeux dans ceux de Ludivine.
- Une chanson d'amour ! Lentement il approchait son visage de celui de Ludivine. Voulez-vous l'entendre ? Un léger souffle venait frôler le visage de Ludivine à chaque mot que Sytryx prononçait. Elle eut un "oui" un peu timide et le démon s'écarta d'elle. Elle poussa un soupire. Cet homme avait tout pour lui faire tourner la tête. Ludivine remarqua pour la première fois qu'un silence pensant envahissait se coin du jardin. Sytryx, debout devant l'étang, attendait quelque chose. Soudain, quelques gouttes rouges vinrent frapper la surface lisse de l'eau et entraînèrent une mélodie. Elle était lente, très lente. Ludivine leva les yeux pour voir d'où provenaient les gouttelettes mais Sytryx posa sa main sur son visage et la tira vers lui. Puis il ouvrit la bouche. Le son qui en sortit était envoûtant et les mots troublants.
"Aux femmes de ma vie,
J'ai tellement de chose à vous dire.
Si belles créatures,
Vous m'avez toujours faire tourné de l'œil,
Comme une grande bouteille d'alcool."

Lentement il l'emmena vers le bord de l'eau qui commençait à prendre une couleur rougeâtre. Les fleurs, comme attirée par le couple, se tournaient toutes les unes après les autres. Les branches se couchaient pour construire un ponton sur lequel Sytryx entraîna Ludivine. Un mélange de passion et de doute s'était faufilé dans le cœur de Ludivine. Après tout elle était en Enfer, il devait bien avoir quelque chose de mauvais en cet homme pour qu'il soit là.

"Je me suis toujours senti faible,
Face à vos cœurs d'or,
Et pourtant je n'ai jamais pu me passer de vos corps,
Noirs, blancs, nus."

Sytryx posa sa main entre les seins de Ludivine mais celle-ci recula et faillit passer à l'eau. Le démon la rattrapa de justesse. Ludivine était penchée en arrière, retenue par l'homme qui avait approché son visage du sien. Il la remit sur pied et ils traversèrent le petit pont. Les arbres se redressèrent et un sentier de terre brune se traça sur le sol vert d'herbe. Sytryx plongea ses yeux bleus dans ceux de Ludivine.
"Aux femmes,
Qu'elles soient riches, pauvres,
Jeunes, vieilles,
Douces ou mauvaises,
Je vous ai toujours aimé.
J'ai toujours aimé vos yeux,
Qui se plongeaient dans les miens,
Quant la nuit devenait dure."

Ludivine écoutait cette voix si pure quand elle vit, sous leurs pieds, les lianes se tresser et se mêler les uns aux autres. Elle leva les yeux vers le démon mais trop tard. Les lianes s'élevèrent avec violence vers le haut de la pièce. Imperturbable, Sytryx continua son chant bien que Ludivine tentait de placer un mot.
"De toutes les créatures,
Vous êtes les seules à pouvoirs me faire rire,
Pleurer ou même aimer.
Milles hommes ne peuvent se comparer à vous,
Vous ne jouer pas dans la même coure.
C'est comme comparer un ignoble petit moustique,
A un merveilleux papillon."

Il passait ses mains sur les épaules de Ludivine et la balayait du regard. Ludivine décida qu'elle ne voulait plus voir cet homme. En elle, la peur avait pris la place de la passion. Cet homme avait une façon de parler qui la terrifiait. Elle fit deux pas en arrière et passa par-dessus le rebord de lianes. C'est à cet instant qu'elle pu apercevoir le plafond. Elle prit une bouffé d'air pour crier à l'instant où elle passa dans l'étang. Au fond de l'eau, elle pu voir les corps de centaines d'hommes. Enchaînés, comme des animaux, au fond de cette eau glacée, les hommes semblaient dormir. Les expressions de leurs visages étaient troublantes. Certains, semblaient pleurer, d'autre semblaient souffrir. Ludivine remonta à la surface. Sur la berge, le démon l'attendait. Il lui tendit sa main mais Ludivine refusa de la prendre. Elle lui passa à côté. Sytryx lui pris le bras et un vent violent surgit. Il murmura :

"Femmes de ma vie,
Je vous protégerai des saoulons,
De hypocrites et des violents.
Toutes, vous êtes toutes merveilleuses,
Et vous me plaisez toutes.
Jeunes, vieilles.
Vous aiguiser tous mes sens d'un seul regard,
Et jamais je ne laisserai un homme,
Faire pleurer une femme,
Qui me demandera soutiens. "

- Je ne t'ai rien demandé ! Sytryx garda son regard maintenant glacé sur les lèvres tremblantes de Ludivine.
- Vous tremblez ! Avez-vous froid ? Elle se dégagea avec force des bras du bel homme. Les yeux bleus inquiets ne se décrochaient plus d'elle. Ludivine se tourna cherchant le moyen de sortir de ce jardin mais elle remarqua que le simple chemin qu'ils avaient emprunté était maintenant une sorte de forêt de fleurs et d'arbres fruitiers. Impossible de sortir sans l'aide de Sytryx. La main du démon se posa sur son épaule. "Il n'y a qu'une seule sortie. Vous ne la trouverez pas !"
- Je croyais que tu ne faisais pas de mal aux femmes ? Pourquoi m'en faire à moi ?
- Je ne vous fais pas de mal ! Je vous protège !
- Mais me protéger de quoi ?
- De lui. Dit-il en montrant un petit cristal noir au centre d'une fleur bleue. Il surveille tout le monde. Vous aussi. Restez avec moi et il ne posera plus jamais la main sur vous. Il lui tendit sa main pâle. Dans la tête de Ludivine, les questions fusaient. Oui, cet homme était attirant, et elle serait peut-être en sécurité. Mais elle n'en voulait pas de la sécurité. Elle voulait des réponses. Elle fixait Sytryx perdue dans ses pensées.
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MessageSujet: Re: Diabolique   Diabolique EmptySam 14 Juil - 15:02

Alouqua entra dans la pièce blanche. Satan était couché sur le lit blanc, sa chemise noire ouverte, ses manches bouffantes étalées sur le fin duvet. Il s'assit et d'un signe de tête montra le gros cristal noir. Alouqua y jeta un coup d'œil. La peur apparu sur son visage blanc. Elle se tourna prête à donner une explication au Diable mais sa main se posa sur sa gorge. Alouqua prononça quelques mots avec peine :
- Je vous supplie, je ne faillirai plus. Il lâcha la femme qui s'écroula. Elle se frottait encore la gorge quant elle demanda : "Dois-je demander à Abalam d'envoyer quelques légions la quérir ? " Satan, agacé sortit de la petite commode une sorte de minuscule gnome tout poilu qui ressemblait à un mini bigfoot et se mit à jouer avec. Il le poussait du doigt, le chatouillait, lui soufflet dessus pour qu'il trébuche. Alouqua rouvrit la bouche pour reposer sa question quant dans le grand cristal Ludivine pris la main de Sytryx. Du poing, Lucifer écrasa le petit yéti. Il passa lentement sa main sur son visage et fit signe à Alouqua de partir. Elle sortit de la pièce.
- Qu'est ce qu'il a dit ? Qu'est ce qu'il a dit ? Qu'est ce qu'il a dit ? Lui demanda Hallulaya à l'instant précis où la porte se ferma.
- Mais tu vas te taire ? Lui renvoya-t-elle sur un ton hargneux. Hallulaya baissa les yeux mais Alouqua
Continua : "On doit chercher Abalam !"
- Cool… on va bien se marrer !
- Dépêche-toi ! Alouqua partit en courant suivie d'Hallulaya. Ses talons aiguilles frappèrent le sol. Ils s'éloignaient du château en marbre noir. Ils traversèrent un immense pont en pierre. Sous leurs pieds, un râlement retentit au fond de la fausse. Ils n'y firent guère attention. Ils prirent un petit tunnel taillé dans la roche et débouchèrent sur un immense souterrain. Des piliers de pierres brunes semblaient soutenir le plafond qui menaçait de s'écrouler. Des tables de jeux, des banquets, des rings de combat s'étendaient dans l'immense salle. Des odeurs de transpiration, de pourritures et des cadavres rendaient l'air irrespirable. Des soldats maudits se livraient à un combat répugnant dans un coin de la salle. Le sang et la bave giclaient dans tous les sens. Des hurlements retentissaient et résonnaient dans la pièce. Hallulaya se cacha derrière Alouqua.
- Je n'aime pas cet endroit ! Lui dit-il terroriser.
- Moi non plus mais je préfère affronter ça… Le Maître nous ferait pire. Dans le coin opposé au combat, des soldats plus calmes, jouaient aux jeux de hasard. Traversant la salle dans sa longueur, une table présentait de la nourriture pour plus d'hommes qu'il y en avait. De la viande, du vin et du pain résidaient sur ce banquet. Les hommes se jetaient sur la table, dévorant de la viande qui baignait dans le sang. Des cadavres de bouteilles jonchaient le sol lui faisait comme un tapis. Alouqua pris une grande inspiration et se jeta dans cette foule. Les soldats se retournaient sur son passage. Les voix des hommes se passaient les une sur les autres. Elle eut du mal à passer la rivière de bouteilles avec ses talons. Elle arriva enfin à la table. Quand elle voulu jeter un coup d'oeil sur Hallulaya il avait disparu. "Dégonflé !" Murmura-t-elle. Elle balaya du regard la table quant elle aperçu, au coin le plus loin, Abalam. Il avait un corps d'homme mais son visage était celui d'une belle femme. Il avait de fines lèvres et des grands yeux bruns noisette. Il portait sur sa tête un diadème sur lequel billaient milles pierres. Alouqua s'approcha du démon. "Abalam, Le Maître veut que tu envois une armée sur…"
- Il me sembla que j'ai déjà expliqué au Diable que je ne l'aiderai plus ! Lui dit-il d'une voix grave et mauvaise.
- Oui mais…
- Au revoir Alouqua ! Il fit un signe du poignet de deux soldats attrapèrent Alouqua, traversèrent la pièce et la jetèrent aux pieds de Hallulaya.
- Alors ? Alors ? Alors ? Dis-moi !
- Il n'y a rien à dire… Je vais juste me faire massacrer. Lui répondit-elle sur un ton moins méchant. Il posa sa main sur l'épaule d'Alouqua.
- On peut très bien envoyer quelqu'un d'autre… Il ne t'a jamais dit que tu devais envoyer Abalam… Encore accroupie, les yeux pleins de larmes, elle écouta attentivement Hallulaya. "Il y a d'autre chef de légion, voyons, nous sommes en Enfer. Il te suffit de trouver un seul d'entre eux pour te rendre ce service et le tour est joué."
- Oui, mais qui ? Aucun chef de légion ne ferait ce travail juste pour m'aider ! Lui renvoya-t-elle.
- Non, mais les chasseurs de prime, par exemple, ont tous été congédiés par Le Maître. Si tu leur donnes l'occasion de se racheter ils se jetteront à tes pieds. Une étincelle s'alluma dans les yeux d'Alouqua.
- Bien sûr… Elle se leva et partit en courant.


Chapitre 3

Ludivine venait de prendre la main de Sytryx, il la conduisait au travers des chemins tous si différents les uns des autres. Ils s'arrêtèrent devant une petite maison en pierre, comme certaines fermes. Sytryx jeta un coup d'oeil rapide derrière lui et poussa Ludivine pour qu'elle entre. Elle se trouva dans une sorte de petite chapelle. Des bancs étaient alignés et un autel régnait sur cette solitude. Sytryx posa sa main dans le dos de Ludivine pour la pousser plus loin mais elle s'arrêta et se tourna vers lui.
- Où m’emmènes-tu ?
- Vous allez très vite voir. Lui répondit-il en montrant un escalier derrière l'autel. Il lui prit la main pour l'entraîner mais elle ne bougea pas.
- Qu'est ce que je vais voir ? Je suis en Enfer, j'ai de quoi avoir un doute ! Elle avait ses yeux plongés dans ceux de Sytryx. Elle tenait la main du démon avec une telle force que l'idée de s'en échapper était irréalisable. "Dis-moi s'il te plaît."
- Je vous ais promis la sécurité. Vous n'avez rien à craindre de moi. Son sourire paraissait si réconfortant mais se doute persistait en elle. Elle regarda la porte, observa toute la pièce et suivit Sytryx. Juste à côté des escaliers, un petit cristal noir les observait et suivait leur chemin. Elle lui lança un regard où on pu y lire un mélange de terreur et de courage. Elle descendit les escaliers, à chaque marche, son cœur battait plus fort. Ils débouchèrent sur une salle qui ressemblait à un harem. Des femmes, certaines nues, jouaient comme des enfants dans des eaux colorées. "Vous serez en sécurité ici !" Lui dit Sytryx en s'arrêtant devant le palier d'une immense porte en bois clair. Il lui prit les mains pour la rassurer. "N'ayez rien à craindre, les hommes n'ont pas le droit d'entrer là." Elle posa les yeux sur les femmes. "Je dois vous laissez maintenant." Il lui lâcha les mains et voulu s'en allez mais Ludivine le rattrapa. Elle n'eut rien à dire, la peur se lisait dans ses yeux. Sytryx posa un baisé sur sa joue et s'en alla. Ludivine resta plantée au milieu du passage un court instant et décida d'entrer dans le harem. Toutes les femmes la regardaient traverser sur le bord de la piscine. Elle chercha du regard le cristal noir, qu'elle trouva. Soudain, elle entendit un craquement. Puis, dans l'escalier, apparu une silhouette. Un cavalier descendit de sa monture, s'avança dans le harem. Les femmes reculèrent mais aucune d'entre elle n'osait crier. L'homme était chauve, il avait un visage fin et un long nez. Ses grands yeux noirs balayèrent la pièce. De sa main droite, il tenait un sceptre en bois noir. Dans son autre main, le sang coulait sur une lance claire. Son regard se posa sur Ludivine. Il tendit son doigt dans sa direction et lui lança de sa voix forte :
- Viens avec moi ! Ou je viens te chercher ! Ludivine regarda autour d'elle. Elle s'avança vers le cavalier. Il était grand. Il portait une grosse armure grise. L'homme passa sa lance derrière elle pour la pousser vers la sortie. Ils gravirent les escaliers et pénétrèrent dans la chapelle.
- Où me conduisez-vous ?
- Crois-tu que je vais te le dire ?
- Dans ce cas je crois que je ne vais pas vous suivre ! Elle prit sur l'autel un encrier et le jeta de toutes ses forces vers le haut avant de s'en aller en courant. Le démon jeta un coup d'œil au plafond avant qu'il ne s'écroule sur lui. Ludivine réussi de justesse à atteindre le seuil de la porte avant que le vitrail tombe. Elle quitta la chapelle en courant. Après quelques secondes, elle s'arrêta et regarda derrière elle. Ce qu'elle vit la terrifia. Une armée de cadavres la pourchassait. Des os craquaient et des lambeaux de peau se déchiraient. Elle reprit sa course, traversant des rues toutes plus différente et terrifiantes les unes que les autres. Entendant toujours les cadavres la suivre, elle se réfugia dans un grand entrepôt. Elle claqua les portes derrière elle. Et se retourna après une brève pause. L'entrepôt s'emblait immense. Elle n'avait fait que quelques pas quant, du coin de l'œil, elle vit une ombre bouger sur sa droite. Elle se tourna mais personne n'était là. Comme machinalement, elle chercha le cristal noir. Elle scruta les moindres coins et recoins de la pièce mais elle ne trouvait pas. Soudain, le bruit résonnant d'une porte qui claque retentit…

Hallulaya avait les yeux plantés sur le cristal.
- Pourquoi on la voit plus ? Pourquoi on la voit plus ? Pourquoi on la voit plus ? La main d'Alouqua s'abattit derrière la tête d'Hallulaya. "Aïe"
- Arrête de poser des questions débiles ! Elle fit un signe de tête en direction de Satan qui, au fond de lui, bouillonnait de rage. Le cristal passait plusieurs images les unes après les autres ne montrant jamais Ludivine. Lucifer prit une profonde inspiration. Il se leva et, soudain, Alouqua se sentit petite face à lui. Il lui passa à côté mais elle n'osa pas demander où il allait. Il claqua la porte avec une telle fureur qu'Alouqua tressaillit. A peine sortit, il parut beaucoup plus calme. Il traversa le pont avec lenteur et arriva sur l'autre côté de la falaise. Il se regarda dans une paroi d'argent. Il remit sa veste, ses manches en place. Soudain, un homme, petit, vieux et maigrelet se jeta devant lui. Il lui lança de sa voix tremblante et excitée :
- Qu'est ce que tu veux grand Maître, tu veux l'argent d'Anneberg ? Anneberg ne te donnera pas son argent. Tu ne mérites pas l'argent d'Anneberg. Anneberg, qui était le vieil homme tenait une canne en fer dans sa main et commença à l'agiter. Satan, qui n'avait aucune envie de jouer, attrapa le bras de l'homme et le jeta dans la crevasse. Lucifer se remit en route et on pu entendre, au fond du trou, la voix tremblante du vieux dire : "Même pas mal !" Le Diable avançait entre les maisons et les huttes en tous genres. Il ouvrit doucement une porte en fer sur une des montagnes. Un homme soufflait sur un immense bûché. En voyant Le Diable arriver, il hurla de sa voix rauque, tout au faisant du vent avec ses mains sur le feu :
- Satan ! Salut vieux ! Dis, tu voudrais pas me remplacer une minute ? Lucifer lui passa à côté sans lui accorder un seul regard. A, ok, je vois que tu m'en veux toujours… écoute, je ne pouvais pas savoir qu'on pouvait pas foutre feu au Paradis. Satan ? Mais Le Diable ne se retourna pas. Il se dirigea vers un monstre qui forgeait une épée. Parmi les nombreux démons qui le regardaient passé, un s'en détachait. Il portait une toque de cuisiner et avait un gros ventre. L'homme avait également une petite moustache à la Magnum. Il se jeta devant Satan et, comme si il devait donner une excuse, commença à parler :
- Maître, Seigneur, Monsieur, heu… je… J'avais besoin de feu pour vos mets, je… Lucifer posa sa main sur l'épaule de l'homme et le poussa pour qu'il en aille. Il reprit sa route vers le forgeron. Il était sale. Il avait deux grosses cornes sur le front, une gueule de chien et une barbe brune. Des piques sortaient des ses coudes et de ses épaules telle une armure. Il avait des ailes, qui ressemblaient à des flammes. Il était beaucoup plus grand que Satan. Il se retourna vers Lucifer et lui lança d'une voix caverneuse :
- Diabolis, qu'est ce qui t'amène dans mon doux refuge. Il montra la pièce de son immense main et continua en saisissant un bracelet en or : "Tu veux un petit bracelet ?" Satan tira la gueule en reculant. "X'cuse !" Ce qui avait fait reculer Lucifer était une petite croix sur la chaînette. "Je le garde toujours avec moi, bien que c'est pas lui qui va me sortir d'ici." Le Diable poussa un soupire. "OK, OK, je me tais, t'es là pour une épée je pense." Voyant le regard noir que Satan lui lançait et qu'aucune réponse ne venait il se retourna et commença à forger son épée. Le Diable s'assit sur le rebord d'un chaudron dans lequel bouillonnait un liquide visqueux vert bleuâtre. Il regarda un instant cette potion immonde puis reposa son regard sur le forgeron. Une femme d'une beauté accablante arriva. Elle était ténébreuse, son regard était noir, sa chevelure ressemblait à un rideau de velours sombre, sa peau était mate. Elle portait une robe chinoise rouge qui faisait ressortir ses lèvres et ses joues fines. Elle se planta devant Satan et lui lança :
- Dis voir Lucifer, tu voudrais bien descendre de mon chaudron ou je te fous le feu au cul ! Satan descendit du chaudron. La femme semblait très contente mais Satan la saisit par la gorge. Il serra de toutes ses forces et la femme s'écroula. Il la lança dans le feu que Xaphan devait garder allumé. Le démon la rattrapa de justesse avant qu'elle ne brûle dans les flammes de l'Enfer.
- Hé, Satan, je comprends pourquoi t'as pas de copine. Tu les jettes toutes au feu comme ça ? C'est qu'une sorcière tu sais, c'est pas elle qui va te faire du mal ! Entre chaque phrase Xaphan soufflait sur son feu. La femme descendit des bras de l'homme et quitta la pièce. Ne pouvant s'éloigner du feu, il cria à Lucifer : "Dis, je suis sûr que si tu le voulais on pourrait mettre un big ventilo à ma place.
Allez ! " Le Diable ne répondit pas alors Xaphan insista. Le forgeron se tourna en pointa vers Xaphan un début d'épée.
- Tu ne veux pas souffler sur le feu de façon à ce qu'on puisse bosser ? Xaphan leva les mains et dit :
- OK ! Tu t'énerves pas Thamuz, tu t'énerves pas ! Il se remit à souffler sur le feu. Thamuz se tourna vers Lucifer et lui dit :
- Ecoute Diabolis, je ne l'aurais fini que dans cinq heures, minimum. Tu vas tout de même pas attendre ici. Satan réfléchit un instant mais Thamuz lui lança : "Je t'envois quelqu'un à l’ instant où je l'ai fini. Ça te va ?" Lucifer fit demi-tour et s'en alla.
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MessageSujet: Re: Diabolique   Diabolique EmptySam 14 Juil - 15:02

Un courant d'air siffla dans la pièce. Une porte au fond de la pièce venait de s'ouvrir. Une silhouette sombre s'avança vers Ludivine. Derrière la porte d'entrée, le bruit de l'armée faisait rage, face à elle, cette silhouette bien plus grande qui la terrifiait. Elle chercha du regard encore une fois le cristal noir mais rien n'y faisait ; il n'y en avait pas. Elle réfléchit, cherchant quelque chose qui aurait pu l'aider. Ne trouvant rien et voyant que la silhouette ne bougeait pas elle réfléchit. Elle n'eut pas beaucoup de temps, la silhouette se jeta dans sa direction martelant le sol de ses sabots. Le poids de la créature faisait trembler le sol. Il sortit de l'ombre, elle pu apercevoir sa tête de bœuf, l'anneau dans ses gros naseaux, ses petite yeux et son corps d'homme. Elle se jeta sur le côté pour l'éviter. La bête s'arrêta avec peine et faillit se prendre une colonne et pleine figure, ce qui donna une idée à Ludivine. Elle se leva et partit en courant en direction de la porte d'entrée. Le démon la rattrapa sans peine. Peu de temps avant qu'il se jette sur elle pour l'attraper, elle s'écarta laissant ainsi la bête se jeter sur la porte, entraînant l'armée postée derrière. Ludivine couru en direction du fond de la pièce mais se demanda si ce n'était pas justement l'endroit où la créature voulait l'emmener. Comment pouvait-elle savoir qu'elle allait entrer là si elle-même ne le savait pas. Elle regarda derrière elle. La bête frappait les cadavres ne cherchant pas à savoir si c'est bien ce qu'elle devait faire. Il lui serait facile de traverser ce champ de bataille mais s’ils la remarquaient ça leur serait encore plus simple de l'attraper. Ne sachant où aller, Ludivine passa la porte vide. Elle se trouva dans un tunnel de pierre. Elle avançait lentement et prudemment, jetant de temps à autre un coup d'œil derrière elle. Elle déboucha sur une salle plongée dans la peine ombre. Elle était petite et des pleures retentissait ainsi qu'un rire amer. Ludivine avança dans la pièce. Peu à peu, elle pu apercevoir une femme à genoux qui pleurait. Le rire persistait. Ludivine posa sa main sur l'épaule de la grosse femme mais elle ne bougea pas. Le rire s'arrêta. Deux créatures comme celle qui l'avait attaqué prirent la grosse femme et l'emmenèrent hors de la pièce tandis qu'un autre saisit Ludivine et l'approcha d'un trône en or massif. Dans le siège, un homme tout habillé de rouge la regardait avec un regard mauvais. Il avait une sorte de bonnet rouge sur lequel il y avait une fine corne. Dans son dos on pouvait voir une courte cape et ses manches étaient trop courtes. L'homme la regarda et lui lança d'une voix efféminée :
- Qu'est ce qu'une petite fille fait dans mon beau royaume ? Autour d'elle, les bêtes se mirent à rire et répétant les mots "Petite fille. " Comprenant tout de suite que ce démon aimait les vannes elle lui lança avec hargne :
- Mieux vaux ressembler à une petite fille qu'a un vieux croulons dans votre genre. Les rires s'arrêtèrent.
- Certes j'ai quelque année de plus que toi mais j'ai le mérite d'avoir conquis un royaume, moi ! Les rires éclatèrent. Ludivine se leva, tira la gueule en regardant les créatures et lança :
- T'aurais quand même pu choisir un peu plus malin que ça. Elle désigna le publique qui les entourait. Mais bon, faut dire que le peuple est l'égale du roi. Méphistophélès, le roi, regarda avec colère la fille qui se tenait devant lui.
- Comment oses-tu dire que je ne suis pas intelligent ? Ludivine lui renvoya :
- Je me permets de te faire remarquer que je n'ai pas encore prononcé le mot "intelligent". Te reprocherais-tu quelque chose ? Méphistophélès se leva de son trône.
- Tais-toi. Misérable petite mortelle.
- Bein ouais, il y a que la connerie qui est immortelle. Le roi descendit vers Ludivine et opta pour une autre méthode.
- Apparemment tu n'as jamais entendu parler du grand Méphistophélès. Lui dit-il en écartant les bras et en levant le menton. Si c'était le cas tu n'oserais pas me répondre ainsi.
- Désolée, à l'école un apprend que les noms des gens importants.
- Sais-tu ce que je fais aux femmes dans ton genre ?
- Tiens, je ne suis plus une petite fille ? Non, je ne sais pas, il y en a déjà un qui voulait me protéger éternellement, je m'attends à tout.
- Je te fais bouillir dans un feu éternel. Mais je me demande bien ce que tu as fait pour te retrouver dans mon royaume. Il lui tourna autours. Dis-moi, qui as-tu tué ? Qui as-tu torturé ?
- Personne ! J'ai fait pire ! S'intéressant de plus en plus à Ludivine, Méphistophélès approcha son visage du sien. Il avait un petit nez pointu, des griffes acérées et des petits yeux noirs, enfin d'après ce qu'elle pouvait en voir, il y avait très peu de lumière.
- Et qu'est ce qui est pire ? Ludivine chercha dans sa tête ce qu'elle pouvait bien dire. Ne trouvant rien elle lui lança :
- Pourquoi le dirais-je à un homme comme toi ? Tout de suite, Méphistophélès se sentit vexé et lui lança en s'écartant d'elle :
- Je t'interdis de parler comme ça à un roi !
- Un roi qui n'est même pas capable de trouver des fringues à sa taille. Tu t'es déjà regardé ? Avec ta cape trop courte, ton antenne radio sur la tête et ton pantalon moulant qui te donne l'allure d'une danseuse, mon vieux t'as pas l'air fin. Tu ne connais pas les blue-jeans et les t-shirt ? Ça craint déjà un peu moins que ce que tu porte. Méphistophélès hurla à ses gardes d'emmener Ludivine dans le cachot, ce qu'ils firent. Ils la lancèrent dans une pièce sombre, où les murs étaient que de pierre. Des chaînes traînaient parterre. Au milieu d'un tas de ces chaînes noires, une femme agonisait. Les bœufs attachèrent Ludivine à côté d'un squelette et s'en allèrent. Elle resta un moment silencieuse dans la peine ombre. Il n'y avait pas un bruit. Elle n'entendait que sa respiration. Puis, elle voulu prendre son élan pour tirer sur les chaînes mais une vieille voix usée retentit :
- Non ! Surtout pas ! Si tu tires sur les chaînes elles tireront aussi et tu finiras comme cette pauvre Isabelle. La femme qu'elle avait vue en entrant fit un signe de tête en désignant le squelette.
- Merci. Comment tu t'appelles ? Lui demanda Ludivine les yeux rivés sur le squelette.
- Nora. Lui répondit-elle.
- Ok. Moi c'est Ludivine. Ça fait combien de temps que tu es là ?
- Je ne sais pas. Je ne sais plus.
- Tu ne te souviens pas d'une date ou…
- le 13 juin 1980… Ludivine regarda cette femme qui paraissait vieille mais qui n'avait qu'une trentaine d'années. Elle décrocha son regard et chercha un moyen de sortir. Soudain une idée lui vint.

Satan marchait entre les maisons en tous genres. Il s'ennuyait encore. Il regarda une grosse horloge et partit lentement dans l'autre sens. Puis, il déboucha sur un grand terrain de sable. S'arrêta sur le bord et regarda des enfants démons tester leurs pouvoirs. Un homme s'approcha d'un des enfants. Autour de lui milles images se formaient. Des visages, des corps, des mains… L'homme l'attrapa par les poignets et lui murmura quelque chose. L'enfant partit en larme mais le maître le soutenait. Après quelques secondes, les images commencèrent à disparaître, puis, plus rien. Le maître félicita l'enfant et vint vers Lucifer. Il était habillé comme un chasseur, le pantalon vert, la chemise assortie et le chapeau à plume.
- Comment vas-tu, Satan? L'homme s'était déjà retourné vers les enfants. Je vois que n'aime toujours pas parler ! Tu cherches quelque chose ou tu tues le temps ? Voyant qu'aucune réponse ne venait il lui lança avant de s'en aller : "Ecoute Satan, tu commences à me gonfler. Tu viens vers moi pour rien et tu ne dessers jamais les lèvres. Si t'as rien à dire dégage au moins du passage tu vas te prendre un truc en pleine gueule." Satan fit demi-tour. "Fallais pas te vexer surtout !" Le maître retourna vers ses élèves. Lucifer fit encore quelque pas dans son royaume, s'ennuyant toujours. Soudain, au coin d'une petite rue, la sorcière qu'il avait croisée auparavant apparu.
- Seigneur ? Votre épée est prête. Le Diable se dirigea vers la petite rue. Au moment où il passa à côté de la sorcière, il posa sa main sur son épaule. Elle sursauta en Lucifer eut un sourire moqueur. Elle suivit Le Diable à deux mètres de distance. Le Diable entra dans le volcan. Xaphan voulu dire quelque chose mais Thamuz lui posa sa grosse main sur l'épaule. Xaphan jugea bon de se taire.
- Diabolis, j'ai fini ton joujou. Regard cette petite merveille. Il tendit le manche de l'épée à Satan. Le Diable prit la lame dans sa main. Ses plaies étaient rouges. Il la pointa devant lui puis la posa sur son doigt pour teste l'équilibre. Il adressa un regard à Thamuz et voulu s'en aller mais le forgeron le rattrapa. "Ecoute, Diabolis, faut que tu fasses gaffe avec cette épée. Je l'ai trempée dans le sang de tes plus grands fidèles." Satan le regarda un instant attendant les noms. "Tu veux savoir qui ? Bein, la Marquise de Brinvilliers, Elagabal, Erzébet Bathory, Vlad Tépès, enfin tous ceux là, quoi." Satan haussa les sourcils et s'en alla. Il marchait de son pas lent dans les rues et ruelles. Il arriva vers l'entrepôt. Il enjamba un cadavre qui cherchait à se lever et poussa lentement la porte. Face à lui, une dizaine d'hommes à tête de bœufs se tenaient prêts à charger. Satan s'arrêta un court instant jusqu'à ce que l'un d'entre eux ait le courage de se jeter sur lui. D'un tour de main il lui coupa la tête, puis le deuxième y passa aussi et ainsi de suite jusqu'au dernier. Il contourna les corps et alla dans la petite pièce où attendait Méphistophélès.
- Mais bonjours grand manitous ! Qu'est ce que tu fais dans mon humble demeure ? Lucifer s'approcha de Méphistophélès et posa son épée sur sa gorge. "Et t'énerve pas patron, je voulais pas me foutre de ta gueule…" Le Diable haussait les sourcils et lui prit les clefs qui pendaient de sa ceinture. "Je t'en pris chef, prends." Le Diable descendit dans les cachots. Ça faisait déjà six heures que Ludivine attendait. A côté d'elle, Nora se parlait. Elle ne cessait de répéter :
- Dieu est l'auteur de la pièce, Satan et le directeur du théâtre et nous, nous ne sommes que les marionnettes. Ludivine leva les yeux vers Le Diable. Elle le trouvait beau. Il avait les mêmes yeux bruns que dans ses rêves. De son épée, il brisa les chaînes qui la retenaient. Elle se frotta les poignets quand Satan lui le saisit et la tira hors du cachot.
- Attends ! On ne va pas la laisser là ? Il ne dit rien et voulu continuer sa route mais Ludivine ne bougea pas. Le Diable poussa un soupir et rompit les liens de Nora qui s'écroula. Ludivine se pencha vers elle mais Le Diable lui attrapa le bras et la tira avec une telle force qu'elle faillit verser. Ils passèrent devant Méphistophélès qui n'osa rien dire, enjambèrent les corps des bœufs et sortirent de l'entrepôt. Soudain, une voix douce et mélodieuse retentit :
- Désolé, Lucifer mais cette femme ne te suivra pas ! Sytryx, transformé en magnifique léopard se tenait à la tête d'une armée de démons tous transformés en animaux. Le Diable roula des yeux et continua sa route comme si il n'y avait personne derrière lui. "Satan ! Ce n'est pas parce que tu ne parles pas que tu ne dois pas entendre." Il ne s'arrêta pas. "Faut-il croire que tu es sot ?" Le Diable s'arrêta net. Il se tourna vers Sytryx, un sourire mauvais croché aux lèvres.
- Crois-tu que je suis sot, Sytryx ? Ludivine eut un choque au moment où Satan se mit à parler. Sa voix était rauque, brûlée par l'alcool, il avait une voix de malade. Elle s'attendait un quelque chose un peu dans le genre de Sytryx mais non, sa voix était dure et tremblante. "Si j'était si sot que tu le prétends, tu ne serais pas qu'un misérable laquais." Les yeux bruns de Lucifer étaient plongés dans ceux bleus de Sytryx. Les deux se lançaient des regards noirs.
- Le laquais va monter en grade. Tu as fait ton temps. Sytryx leva la main, prêt à ordonner l'attaque à son armée. Satan poussa Ludivine dans son dos. Elle lui prit la main, il posa lentement ses yeux sur son visage, le regard interrogateur.
- Pourquoi vous en avez tous après moi ? Il ne lui répondit pas il voulu se dégager d'elle. "Je ne sais pas si c'est une bonne idée, mais faites attention." Lucifer sourit mais ne le lui montra pas. Sytryx baissa sa main, les pattes des ours, lions, chiens, et autres bêtes battirent le sol avec force, les ailes déchirèrent le peu d'air pure qui les entourait et Sytryx attendait. Il ne fallut que très peu de temps à Satan pour massacrer l'armée et à chaque coup qu'il donnait le regard de Sytryx se faisait plus noir. Quand l'armée fut détruite, Sytryx s'avança vers Le Diable.
- Tu te défends bien… Lui lança Sytryx. Lucifer le fixait, l'épée dans la main, la haine dans les yeux. Ludivine vit du coin de l'œil Méphistophélès qui partit en courant dans la direction contraire. Sur les toits, aux fenêtres ou même dans les murs, les démons attendaient de savoir qui allait être le grand gagnant. Sytryx, se transforma en bel homme blond. Il prit l'épée d'un de ces soldats et la pointa vers Le Diable. "Ton règne fini ici, dans une ruelle de Méphistophélès."
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MessageSujet: Re: Diabolique   Diabolique EmptyMer 8 Aoû - 18:30

bon bien au faite je lai finit... si vus voule le lire faut me dire et me donnez votre adressa mail et je veous lenvoi...
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